Des cabanes à huîtres aux parcs ostréicoles : tout un métier !
Plus qu’un métier, une passion
Laurence ? C’est pendant la visite de sa cabane à huîtres lors d’une visite guidée de l’Office de tourisme qu’on a sympathisé. Sa force de caractère et sa passion pour son métier m’ont tout de suite plu. *
Quant à son histoire, un vrai roman ! Il y a 10 ans, elle décide de changer complètement de métier pour se consacrer à l’ostréiculture, sa véritable passion.
*Elle appelle même ses huîtres « mes bébés » !
Sa mère et sa sœur rejoignent rapidement l’aventure et se lancent avec elle dans l’élevage. Depuis, ces 3 drôles de dames au tempérament bien trempé se sont fait une place dans ce métier d’hommes. Et pas n’importe laquelle, puisque Laurence est désormais présidente de la coopérative conchylicole des Boucholeurs ! Chapeau !
Il y a quelque chose de magique dans le fait de transformer ce point minuscule en une belle huître…
Au travail !
Laurence m’avait prévenue : il va y avoir du sport !Loin de la cabane à huîtres, On évite les jolis vêtements et les chaussures blanches. Elles ne le resteront pas longtemps… Tout le monde dans le tracteur, on part à l’aventure : direction les parcs à huîtres !
La marée basse et notre nouveau poste nous permettent d’avoir une jolie vue sur le littoral. On apprend en route que les précieux coquillages sont arrivés en Charente-Maritime en 1864 avec l’échouage du bateau le Morlaisien. Les huîtres portugaises avariées qu’il transportait survécurent à l’accident et se répandirent ensuite sur tout le bassin.
C’est pas tout ça, mais on a du travail ! Sur place, les protégées de Laurence reposent dans des poches qu’il faut retourner régulièrement afin qu’elles poussent de manière homogène. A nous de les « virer » !
Notre guide nous montre l’exemple, elle nous épate ! Pendant ce temps, on croise ses collègues venus de tous les horizons et chacun y va de sa petite anecdote.
Retour à la zone ostréicole et dégustation dans la cabane à huîtres
L’eau commence à remonter, c’est signe qu’il faut rentrer ! On se rend maintenant à la zone ostréicole chargées de nos poches d’huîtres. On va de découverte en découverte avec les cabanes alignées, les bassins d’eau de mer et leurs petites écluses. Leur but : mélanger l’eau salée à l’eau douce.
Une fois nos jambières enfilées, on entre dans le bassin d’affinage où Laurence sépare délicatement les huîtres avant de le mettre en claires pour un trempage.
Traduction : les huîtres prennent un bain de soleil dans leur bassin pour avoir encore plus de goût ! Cela prend un moment, il faudra donc être patient…
Maintenant, place à la dégustation dans la cabane à huîtres !
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